Jadis, notre Terre nourricière possédait une énergie débordante et une grande vitalité. Elle regorgeait de sols fertiles et de rivières aux eaux abondantes, et ses forêts étaient animées par les bruits de la faune et de la flore. Elle veillait sur le continent africain, prenant soin de tous ses habitants, des plus petits insectes aux plus grands éléphants.

Mais au fil du temps, les industriels et les investisseurs du secteur des combustibles fossiles ont commencé à exploiter ces ressources naturelles pour en tirer le plus grand profit possible. Ils ont abattu des forêts pour construire des mines et ont déversé leurs déchets dans les rivières et les océans. Ils ont fait chauffer du pétrole et du gaz, ce qui a provoqué une augmentation de la température de la terre. Au fur et à mesure que les températures augmentaient, notre Terre nourricière a commencé à ressentir la chaleur, plus de fièvre et une faiblesse due à la chaleur. Les banquises ont commencé à fondre et la forêt s’est embrasée. Ses créatures ont ressenti la douleur : La planète souffre à cause du changement climatique.

En Afrique, cette situation se manifeste de manière particulièrement évidente. En effet, le continent était déjà confronté à de nombreux défis et les symptômes tels que la sécheresse, les inondations et la désertification se faisaient ressentir. Les populations qui tirent leur subsistance de de la terre ont du mal à survivre, car leurs récoltes sont mauvaises et leurs animaux meurent. La Terre nourricière regardait avec tristesse son Afrique bien-aimée souffrir à cause de personnes avides qui voulaient coûte que coûte exploiter ses ressources.

Alors que le temps presse, les entreprises exploitant les combustibles fossiles ont pour seul objectif de rentabiliser leurs opérations. Elles ont effectué des forages et mené des activités minières pour extraire du pétrole et du gaz pendant des décennies, polluant l’air et l’eau et causant des dégâts irréparables sur les sols. La Terre nourricière s’est sentie en colère et trahie par le fait qu’elles aient privilégié leurs bénéfices au détriment de son bien-être et de celui de ses habitants.

Malgré tout, la Terre nourricière a continué à prendre soin de toutes les créatures qui y vivent. Elle continue de donner des abris en cas de tempête et de la nourriture en cas de sécheresse. Elle espère que les assassins du secteur pétrolier comme Total prendront conscience de ses efforts et changeront leurs habitudes avant qu’il ne soit trop tard.

La Terre nourricière a repris espoir grâce aux populations africaines, notamment celles actives dans le cadre de la Coalition pour la justice climatique, de l’IGEN, de StopEACOP et de la Fair Finance Coalition, entre autres. Ces populations travaillent d’arrache-pied pour protéger l’environnement et promouvoir les énergies renouvelables. Elles mettent en place des fermes solaires dotées de turbines éoliennes et adoptent des techniques agricoles durables. La Terre nourricière a reconnu les peuples d’Afrique comme ses sauveurs, car ils offrent un moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de remédier aux effets néfastes de l’industrie des combustibles fossiles.

La Terre nourricière demanda au soleil, à l’air et au sol de l’aider à se régénérer et à insuffler une nouvelle énergie à l’Afrique. Elle a continué sa collaboration avec des personnes dans toute l’Afrique, en les encourageant à participer au Mouvement pour la justice climatique en Afrique  et à agir. Selon elle, ensemble, ils peuvent instaurer une Afrique durable et prospère pour tout le monde.

L’histoire de l’Afrique Terre nourricière et de la crise climatique est un appel en faveur de l’action. Cette situation nous rappelle qu’il est important de prendre soin de notre planète et de ses habitants.

Nous devons œuvrer à la restauration de l’environnement et à la promotion de méthodes durables, et demander aux entreprises du secteur des combustibles fossiles de rendre compte de leurs actes. En faisant preuve de détermination et en agissant, nous pouvons créer un avenir meilleur pour l’Afrique et le monde.